Pucerons, et autres ravageurs…. s’attaquent à nos céréales et colzas.
Soyez vigilants les pucerons peuvent être porteurs de maladies telles que le virus responsable de la Jaunisse Naissante de l’Orge. Il faut donc être attentif dès les premières apparitions.
En effet, la douceur de ce début de saison n’est pas pour leur déplaire! Il faut dès maintenant surveiller les parcelles et déclencher les traitements en fonction des seuils.
Pour les colzas ? Surveillez les cuvettes jaunes!
La lutte contre le charançon du bourgeon terminal vise le stade adulte, avant qu’il ne ponde dans les pétioles du colza. La surveillance démarre à partir du stade 3 feuilles du colza, jusqu’à la reprise de végétation.
Il faut intervenir 8 à 10 jours après les premières captures (information via votre BSV ou via l’observation de la cuvette jaune dans vos parcelles). Le choix de votre insecticide doit se raisonner en croisant le statut de la résistance connu dans votre région et la pression en altises d’hiver, si les deux ravageurs cohabitent.
Les conditions climatiques de ce mois de septembre – doux, sec, ensoleillé- sont malheureusement favorables à la prolifération des petites altises et des altises des crucifères. La surveillance de vos parcelles vous permettra de repérer si le seuil de traitement est atteint : à 8 pieds sur 10 touchés, il est conseillé d’intervenir.
A surveiller également : les larves des tenthrèdes de la rave. Seul le stade larvaire (une « fausse chenille » noire) cause des dégâts sur le colza en gloutonnant leurs feuilles. Le seuil indicatif d’intervention est de 25 % de la surface foliaire consommée.
Bien choisir et POSITIONNER son insecticide pour prévenir les risques de résistances!
Depuis l’arrêt des néonicotinoïdes, l’utilisation des pyréthrinoïdes s’est répandue sur tout le territoire. Même si les cas de résistance de
pucerons des céréales aux pyréthrinoïdes n’ont pas encore été détectés en France, il faut absolument renforcer la vigilance!
En effet, la sélection des mécanismes de résistance peut être extrêmement rapide chez les pucerons. Il faut donc positionner le traitement de la manière la plus efficace possible, afin de limiter le nombre d’applications et donc le risque d’apparition de résistance.
Les traitements ne doivent pas être systématisés et seront déclenchés uniquement si des pucerons sont observés sur plus de 10% des plantes ou s’ils sont présents plus de 10 jours d’affilée.
quel Insecticide choisir ?
le lambdastar ®
Les insecticides à base de lambda-cyhalothrine figurent parmi les pyrétrinoïdes les plus efficaces pour lutter contre les ravageurs d’automne.
Une action choc immédiate et une longue durée d’action.
Compatible avec une large gamme d’herbicides et de fongicides.
Une formulation en micro-capsules, limitant les risques d’irritation pour l’applicateur et optimisant la libération de la substance active sur la feuille.